Loupoigne Petit Historique :
EN COURS DE REDACTION / CORRECTIONS.
Grande lame minière en Silex de Spiennes microdenticulée et lustré sur le bord gauche. (Néolithique moyen - 4800 à - 3500 ACN) découverte à Loupoigne.
Quelques mots d'introduction tout d'abord ...
Loupoigne [lupwaɲ] (en wallon Loupoigne [lupuɲ]) est un petit village belge de l'entité de Genappe, située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.
C'était bien sur... une commune à part entière avant la fameuse fusion des communes de 1977.
Loupoigne fait donc depuis cette époque partie de l'entité de Genappe, possède des origines historique très lointaines...
L'eau c'est la vie... La vie et être en vie pour beaucoup dans nos contrées il y a bien longtemps c'était la Dyle ...
Il ne faut pas chercher les origines du développement de l'homme et de ses habitudes de vie, de ses activités de tous les jours dans les montagnes et les déserts....
De tout temps, l'eau a été le moteur de son évolution.
Les récentes découvertes dans les champs face à Notre Dame-de-Foy (Restes de Poterie, sillons d'agricultures très anciens, silo à grain enterré etc...) attestent de la présence de l'homme depuis l'âge du bronze si pas plus ancienne comme le démontre le silex ru Néolithique taillé ci-contre.
A Bousval, par exemple, non loin, dans le Bois dit de "Goffaux", l'on a retrouvé des tertres antiques qui ont été fouillés dans les années 1800.
On parle aussi de tumulus : [mot latin de tumere = être gonflé, enflé ; élévation, éminence], le tumulus étant un amoncellement, une enveloppe recouvrant une ou plusieurs sépultures (souvent , enfouie dans le sol) de forme généralement arrondie ou ovale.
Au pluriel Tumulus se dit Tumulis, bon à savoir...
On parle de « tertre » par contre quand cette enveloppe est composée exclusivement de terre, et de « Cairn » comme en Bretagne par exemple, lorsqu’il s’agit uniquement de pierres.
Dans le cas de Bousval, il s'agit donc de Tertres funéraires.
Beaucoup d'entre eux, de nos jours, présentent une forme écrasée accueillant souvent une végétation variée qui les recouvre.
Les Tertres apparaissent au Ier siècle avant JC et disparaissent vers la moitié du IIIe siècle après JC.
Sous occupation Romaine, cette pratique disparaît car la pratique romaine en matière funéraire était au nord de la Gaule l'incinération....
L'inhumation commence, cependant à voir le jour vers le IIIe siècle après JC.
Le caveau sous le tertre est souvent aménagé de manière assez rudimentaire et consiste souvent en une fosse aménagée sommairement dans la terre.
Mais cette tradition funéraire se rattache aussi à celles des populations autochtones occupées, puisque des tertres plus modestes sont à rattacher aux coutumes ancestrales celtiques.
Notons, que les Tertres sont beaucoup plus rares car ils sont facilement sujet à l'érosion du temps.
On peut dater le Tertre de Bousval de +- 1700 ans voire plus....
On retrouve d'autres Tumulis dans le Brabant Wallon, par exemple à Glimes ou Hottomont ...
Plus anciennes encore, des traces de pierres taillées et de pierres polies ont été trouvées à Bousval sur les hauteurs de La Motte et dans les environs de la chapelle du Try-au-Chêne ou notre silex ci-dessus à Loupoigne...
L'occupation de l'homme dans notre région ne date donc pas d'hier...
De nombreux vestiges Gallo-Romain jonchent en effet les rives de la Dyle, l'ancien petit pont romain aujourd'hui disparu (Cfr anecdotes historiques), ainsi que la découverte de pièce romaine de l'empereur romain Gallien (Cfr aussi anecdotes historiques) à Loupoigne en sont de simples autres exemples...
De nombreuses fouilles effectuées également dans les années cinquante dans le cimetière de Baisy-Thy ainsi qu'à Ways ont permis de mettre à jour les traces de vingt sept tombes.
Les objets découverts - armes, boucles de ceinture, vases funéraires, parures de femmes,... - sont conservées aux Musées royaux d'art et d'histoire à Bruxelles et dans des collections privées, datent l'ensemble des VIe et VIIe siècles après Jésus-Christ.
L'époque Mérovingienne n'étant pas en reste non plus jusqu'au Haut Moyen Age....
L'origine de Loupoigne est donc à très ancienne...
Nous commencerons son histoire au Xème siècle, après une occupation romaine et Mérovingienne évidente des lieux avec les diverses compagnes de fouilles oubliées ...
Sachez, tout d'abord, qu'à la fin du Xème siècle, le Lothier est sous la domination du Saint Empire Germanique avec l'empereur Otton I.
En 953, sont frère Bruno est archevêque de Cologne et Duc de Lotharingie.
La configuration territoriale de l'époque était évidemment tout à fait différente de celle d'aujourd'hui ...
En 959, l'empereur Otton I lègue la haute Lotharingie à son neveu et la basse Lotharingie (c'est nous çà ! avec Loupoigne ^^) à un vassal de confiance Godefroid de Metz et de Juliers.
A partir de cette date on parlera de Haute Lorraine et de Bas Lothier (tiens tiens....).
La carte ci contre à gauche, vous détaille la configuration territoriale de l'époque.
De 1012 à 1023, l'empereur Henri II nomme Godefroid de Verdun Duc de de basse Lotharingie. Ce dernier détache progressivement la basse Lotharingie des prétentions des comtes de Hainaut.
En 1076, le fils d'Ida de Louvain et d'Eustache II de Boulogne, à savoir .... Godefroid de Bouillon né à Baisy (Baisy-Thy, commune voisine de Loupoigne) en +- 1058, hérite de la basse Lotharingie et en devient duc.
En 1090, la basse Lotharingie devient dépendante du duc de Brabant, Henri I et ce jusqu'en 1430.
Revenons donc après ce bref résumé à Loupoigne ....
Dans un diplôme de l'année 966, l'empereur Othon I confirme à l'Abbaye de Nivelles la donation que lui avait faite Jean (Luponio ?) et et Rotbold (Luponio ?)"pour l'âme de Sigefroi" qui était sans doute leur père.
Cette donation comprenait 36 bonniers (ancienne mesure de terre), se trouvant dans le village de Luponio (Luponium en latin), un moulin et dix serfs.
Le Village possédait donc son moulin approvisionné par la Dyle un peut avant 966 ... disparus malheureusement sans doute au XIX, son origine lointaine remonterait donc à cette époque...
Un cartulaire (recueil d'actes au Moyen Age) mentionne également l'existence d'une Paroisse à Loupoigne dès 959...
Ce sont les traces les plus anciennes que j'ai pu trouver... vous trouverez plus bas, en téléchargement l'arbre généalogique que j'ai tenté de constituer...
Les chercheurs de renoms m'excuseront si certaines erreurs s'y sont glissées...
Ci-contre, l'une des meurtrières de l'ancien Château de Loupoigne trouvée il y a quelques années dans la Dîle (côté est si je ne me trompe pas), ces dernières aux proportion impressionnantes sont entreposées dans le jardin du Cercle d'Histoire de Genappe. (Don de la ferme du Moulin).
Le site n'ayant jamais été fouillé convenablement de manière légale, il est bien probable que d'autres secrets restent encore à découvrir !
Quelques années de "mystères" suivent puis l'ont retrouvent dans les Annales de la Société Archéologique de Namur, un certain N (?) de Loupoigne qui a eu une épouse nommée Gisèle de Loupoigne (ou Giselda) ...
Si je me réfère à d'autres recherches, je pense qu'il s'agirait de Sicard de Loupoigne (vers 985), notifié comme "escuyer"....
Dans la logique des choses, je pense que Gisèle devait être la fille soit de Jean ou Rotbold....
Ensemble, ils n'ont eu qu'un enfant Wauthier I de Loupoigne (+-1021 - +- 1158) marié à une inconnue...-----------------------
Nous retrouvons à nouveau la trace d'un seigneur de Loupoigne au XII siècle, un certain Henri de Lupun (dit de Loupoigne de Hountain décédé vers 1125), et son fils Henri (dit également de Loupoigne de Houtain.... décédé vers 1147) son frère Wauthier Ier de Houtain par contre sera Seigneur de Houtain-le-Mont.
Vers 1148 apparaissent les deux fils de Henri second du nom: Jean (décédé en bas âge ...) et Baudouin.
Jean reçoit la qualification "d'homme libre" ce qui équivalait à un grand seigneur.
Son frère décédé, Baudouin devient Seigneur de Loupoigne et est rangé aux nombre des vassaux de l'Abbesse de Nivelles.
Ce dernier aura trois fils: Baudouin, Jean et Arnold.
Baudouin de Loupoigne, et son épouse Ode se dépouillèrent d'une partie de leurs biens pour des corporations religieuses. Le prieuré d'Oignies, détruit durant la révolution française, était leur principale donation en la matière. Baudoin était également seigneur d'Aiseau
Une de leur dotation fut également effectuée à l'Abbaye de Villers-la-Ville selon deux chartes du Duc Henri I de Brabant en 1197 et 1200.
Une charte du Prieuré d'Oignies nous signale également la présence d'un certain Willelmus De Loppoun (de Lupung) vers 1160 en tant que témoin.
Je m'attarderai sur quelques instants sur ce Jean de Loupoigne ...
Ce dernier a combattu en tant que chevalier au côté du Roi Charles d'Anjou (1227-1285) à la guerre de Succession de Flandre et du Hainaut en s'alliant avec Marguerite de Flandre et Guillaume de Dampierre, contre Guillaume de Hollande et Jean d'Avesnes vers 1254.
Et les textes nous décrivent pour la première fois le blason de Jean de Loupoigne comme ceci : "D'azur, au chef d'argent, chargé d'un lion issant de gueules".
Pas de querelles linguistiques cette fois ci, mais territoriales ...
Passé cette époque, il semble que les terres des seigneurs de Loupoigne passent dans les mains de celles de Houtain (Nom de famille : De Houtain ou Houtain le Mont) à Henri de Houtain (Henri de Bourlémont).
Marié une première fois avec Ode de Grand Leez, ils auront cinq enfants: Ide de Houtain, Helwige de Houtain, Aleyde de Houtain, Chanoinesse de Nivelles (chapitre Sainte-Gertrude), Guillaume de Houtain, Seigneur de Houtain-le-Mont et Jean de Houtain, Seigneur de Mellet.
Puis Issus, d'un second mariage, semble t-il, il eu deux autres fils, Henri de Houtain (un Henri ....lui aussi ... surnommé l'Oncle seigneur de Houtain Le Mont) et Walter ou Wauthier dit "Le Conté" de Houtain.
Henri l'Oncle obtint des religieuses d'Aywières, à titre viager, la jouissance des des dîmes mais il y renonça par charité en 1250.
En 1258, Baudoin Brognars de Loupoigne abandonna ses droits également... En 1320 l'Abbaye d'Affligem y abandonna sa dîme au profit de Walter de Melin.
Passé ce dernier, une liste de seigneurs s'échelonne à travers le temps... en résumé (car je ne vais pas dans les nombreux détails...) vous retrouvez la liste suivante: Famille Melin (jusque plus ou moins 1390), Famille Boote (ou Boets) (par cession du précédent) jusque plus ou moins 1410, Schoohoven/De Veulen, vendue pour cause de proçès du précédent à Balat/Philippe de Pynnock en 1439, re-vendu à Pierre Baisiu (ou de Baisy...) en 1446.
Philippe de Pynnock est signalé comme seigneur de Loupoigne de 1431 à 1446 (?).
Un certain Engelbert de Neuve Rue est mentionné ensuite .....
Note historique, une fois encore, pour nous situer sur la ligne du temps ...
De 1430 à 1482, notre dépendance est à l'égard des ducs de Bourgogne, en l'occurrence Philippe le Bon qui recueille l'héritage de d'Antoine de Brabant.
Notons encore qu'entre 1459 et 1461, le dauphin de France Louis XI, en révolte contre son père Charles VII est accueilli dans la seigneurie de Genappe, fief donc de.... Philippe le Bon.
Les familles qui se succédèrent ensuite à Loupoigne furent les "du Chefne" (Du Chêne ou Duchesne) en 1446, l'un deux Philippe Duchesne seigneur du dit lieu fût le maître d'hotel de la duchesse Marie de Bourgogne.
Il existait une deuxième seigneurie à Loupoigne appelée Terre de "Hazoit" qui relevait de celle de Houtain (le Mont), mais en 1440 elle ne consistait qu'à une maison avec une tour, je ne m'étalerai pas sur ces détails, sachez seulement qu'en 1451 Pierre Duchesne racheta l'ensemble et les terres d'Hazoit furent réunies à Loupoigne.
L'ancien emplacement correspond actuellement au Haras actuel qui s'y trouve le Haras de Hazoy entre Loupoigne et le village de Fonteny.
Pierre Duchesne fût enterré en 1508 dans l'église de Loupoigne (l'ancienne bien évidemment...) sous une voûte pratiquée dans le mur du Chœur de l'église, du côté Nord (çà c'est pour la petite histoire....).
Ensuite ce fût les "de Mol" ....
Roland de Mol en 1556, (cousin de l'une des Duchesnes qui fut je pense Bourgmestre de Bruxelles vers 1480 ) reçut également une sépulture en l'église (?), puis Transilvain (+- 1572) /Prosper de Genève (Seigneur de Lullin) jusqu'en 1583 (?).
Enfin ce sera le Colonel Claude de Labourlotte qui rachetera les terres en 1594, personnage "haut en couleur" qui s'éteignit en 1600 tué lors du siège du fort Isabelle près d'Ostende.
Vers 1843, on pouvait encore voir sa tombe devant le maître-autel de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Vers 1616, Anne Doyenbrugge veuve du colonel, remariée, renonce à ses droits et usufruits sur les terres de Loupoigne, Baisy et Hasoy.
Leurs domaines entre à ce moment là dans les mains du Baron Robert de Celles, l'édificateur de Notre-Dame-de-Foy et de son épouse Anne Labourlotte (la soeur je pense de notre Colonel...).
Après de longues années de procès (par différents Labourlotte) .... pour raisons d'arrérages de rentes, les terres de Loupoigne furent saisies par la famille de Roose (de Baisy) en 1657. Ce qui n'empêcha pas le procès de s'éterniser jusqu'en 1681......
La famille Roose, participera à la modification de la Chapelle Notre-Dame-de-Foy en 1750 (on retombe sur nos pieds). On peut noter la chose comme étant assez amusante, dans le sens ou ces deux familles, "rivales" pendant tout un temps, s'occuperont chacun à leur manière de de cette chapelle.
Sans entrer dans d'autres détails (je sais...), les terres de Loupoigne sont dans la famille Roose de +-1657 à +- 1785.
Par cessation finale, les terres de Loupoigne reviennent au Comte de Beauffort, directeur des Beaux Arts (en son temps)...
Comme vous le devinez, ... l'année 1789, va chambouler tout çà et vous connaissez la suite il me semble .....
Charles de Loupoigne et son histoire à la période du Directoire français (période Pre-Napoléon), vous est détaillée par contre sur ce lien.
Blason (Heraldique) du Seigneur Jean de Loupoigne (de Houtain) en +- 1254. (Blason que j'ai reconstitué d'après le texte et vocabulaire héraldique de l'époque à savoir "D'azur, au chef d'argent chargé d'un lion issant de gueules"...).
Blason (Heraldique) du Seigneur Baudouin de Loupoigne (d'Aiseau)(1149-1212) (Blason que j'ai reconstitué d'après le texte et vocabulaire héraldique de l'époque à savoir "D'azur, billeté d'argent à la fasce d'or"...).
Blason (Heraldique) du Seigneur Henri I de Loupoigne (1090- 1131)(Blason que j'ai reconstitué d'après le texte et vocabulaire héraldique de l'époque à savoir "D'azur billeté d'argent au lion d'or lampassé et armé de geules"...).
La gravure ci-dessus représente le château de Loupoigne vers 1690, la gravure est de Jacques Harrewyn graveur bruxellois né à Amsterdam en octobre 1660 et mort à Bruxelles le 10 juin 1727.
En petit supplément, nous pouvons également constater que Loupoigne est lié à de très anciennes familles seigneuriales (Loupoigne / Houtain et Marbais) et possédait un château féodal dont il ne reste, malheureusement, plus que la basse-cour et de très intéressants soubassements et colonnes romanes.
L'ensemble de ces bâtiments a été reconvertis avec le temps en ferme puis en petit hôtel. Ce dernier est attenant à l'église Saint-Jean-Baptiste.
Les nombreuses anciennes fermes aux alentours sont également autant de témoin de son activité et de son importance seigneuriale.
La région ne manque pas également d'Abbayes, notons évidemment celle de Villers-La-Ville.
La position de l'église originale comme l'indique très bien la gravure du XVIIème ci-dessus était à l'inverse de l'Eglise actuelle, cette dernière semble être déjà citée en vers 953 et portait le même nom.
Le porche d'entrée faisant face à l'un des remparts du château, on y aperçoit un petit pont, qui enjambait une partie des douves et permettait sans nul doute au Seigneur du château d'y accéder plus facilement.
La dimension de cette dernière était également beaucoup plus petite avec un clocher évidemment tout à fait différent.
La gravure ci-dessus date de 1690, ceci fait que si vous avez lu mon petit explicatif ci-dessus, à ce moment là le château est toujours sur pied et appartient à la famille de Roose (de Baisy). Le blason illustré sur la gauche dans la gravure étant le blason de cette famille.
Une description du château de l'époque nous est donnée et nous le décrit également comme entouré de fossés, garni de trois petites tours à ses angles fort près d'un moulin à eau, logiquement à l'emplacement identique de celui illustré sur cette page ...
Pour l'ancienne église de Loupoigne, il se pourrait que sa destruction ait eu lieu en même temps que l'ancienne de Vieux-Genappe, suite aux réformes religieuses de Joseph II d'Autriche vers 1779.
Pour rappel, la Belgique était gouvernée par Vienne à cette époque et ce jusqu'en 1794...
Je ne pense pas que sa destruction ai certaine relation avec la période du Directoire et Charles de Loupoigne.
Pour plus d'informations, ou si votre curiosité a été aiguisée, il vous est loisible également de visiter le Cercle d'histoire et d'Archéologie du Pays de Genappe (ce dernier étant repris dans nos liens utiles).
Des informations et anecdotes historiques complémentaires sont également disponibles sur ce lien.
Plan Parcellaire de la commune de Loupoigne (1842 -1879) - Bibliothèque Royale de Belgique. Sources Site Cartesus.be.
Vous trouverez d'autres informations historiques et une autre carte de Loupoigne sur la page Historique des Presbytères sur ce lien.