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Nos Curés de Loupoigne à Travers l'Histoire.

Nos Curés à Travers l'histoire:
En cours de vérifications et/ou ajouts.... ^^
Curés de Loupoigne

Je me demandais par où commencer ... et c'était là sous mes yeux...

Gravé sur l'un des pilastre du chœur, il y avait tout simplement la liste de tous les Abbés ayant officiés à Saint Jean-Baptiste depuis la construction de la deuxième l'église en 1833 ... Donc de 1833 à nos jours...

- Parlons tout d'abord du premier curé de la "nouvelle Saint Jean-Batiste", Louis Joseph Hallard (1806/1865) ....

Ce dernier a été curé de 1831 à 1836.

 

Louis était professeur ordinaire à la faculté de philosophie et lettres à l'université Catholique de Louvain, il est décédé le  08 août 1865 après de longues souffrances. Ce dernier possédait une longue carrière sacerdotale et académique.

Né à Nivelles, le 17 décembre 1806, il y fit ses études avec succès et y révéla un don prononcé pour les lettres et la poésie. Ses humanités terminées au collège de Nivelles, Louis docile à la voix de Dieu entra au séminaire de Malines où ses études théologiques rencontrèrent le même succès.

Il fût ordonné prêtre à Namur le 27 août 1829, la même année il fût nommé vicaire de Houtain-le-Val.

Au concours annuel des vicaires, auquel il ne participa qu'une fois, il l'emporta sur tous ses concurrents....

Il ne demeura que deux ans vicaire à Houtain-le-Val et fut promu le 10 octobre 1831 à la cure de Loupoigne où il passa un peu plus de quatre ans. 

Il administra donc la paroisse et la nouvelle église Saint Jean-Baptiste, jusqu'au jour où il fut appelé à remplir les fonctions de professeurs à l'université de Louvain.

Selon les nombreux témoignages, Louis Hallard se montra constamment dans ses fonctions de vicaire et de curé, prêtre pieu, très actif ce dernier était plein de zèle, possédait une vivacité d'esprit et une rare facilité de parole.

Il se plaisait même a seconder ses confrères du voisinage mais à force de prédictions trop fréquente il fut atteint d'une forte laryngite qui le mit dans l'obligation de repos pour quelques temps...

Vers 1836, il fut nommé professeur à l'université, sérieux et solide il comprit bien vite que pour faire un cours scientifique de l'histoire de la littérature il ne suffisait pas de connaître les historiens de langues françaises. Il s'enquit donc d'en étudier le tout depuis ses origines ce qu'il put accomplir en quelques années.

C'est avec grand succès qu'il mena sa tâche de professeur jusqu'au bout malgré que depuis quelques années il souffrait d'un mal incurable. Il les accepta dans la foi jusqu'au bout...

"Le sacrifice, disait-il, est la grande loi de la vie et l'homme ne s'élève devant Dieu qu'en obéissant amoureusement à cette loi".

Je pense que Monsieur Hallard a été enterré malgré tout à Loupoigne....

- J.J.H. Smeyers a remplacé Hallard dès son départ vers l'université. Il a été curé de Loupoigne  de 1836 à 1841.

- Armand Joseph Carlier a ensuite remplacé Smeyers.

Il a été curé de Loupoigne  de 1841 à 1876. 35 ans donc au service de la paroisse, il y est décédé.

- Né à Wavre, Antoine Désiré Van Dries (ou Vandrise) a succédé en tant que curé de 1876 à 1908.

L'installation de la troisième cloche (la plus grosse), fondue en 1907 à Malines a été installée, je pense, à la fin de sa présence parmi nous à Loupoigne où il y est décédé.

Cfr également menu "les cloches de Saint Jean-Baptiste".

- Né à Wavre également, Julius Decorte lui succéda en 1908 jusqu'en 1923 (ou 1919?).

 

Durant "la grande guerre", lorsque les soldats allemands entrèrent dans Loupoigne le 20 août 1914, l'officier du détachement demanda au bourgmestre de l'époque, Charles Morimont, de lui désigné dans le village quatre notables qui devraient répondre comme otages de la sécurité des ses soldats...

Le bourgmestre, son échevin Defalque, notre Julius et le garde champêtre Hanon furent enfermé dans le café de Monsieur Labar.

Durant la nuit, une estafette allemande était venu chercher le docteur allemand qui logeait chez la famille Gillard pour un homme qui venait d'être blessé...

L'officier allemand, très mécontent, notifa  au père Gillard que les quatres malheureux otages seraient fusillés dès le lever du jour car il semblait que quelqu'un avait tiré sur ses soldats et il y avait une victime...

Passé de longue minutes, de retour, l'officier allemand fit savoir à tout le monde, que l'homme blessé n'était pas un soldat mais un civil blessé par une sentinelle... C'est donc un dans "ouf" de soulagement que les quatre otages furent libérés peu après cet incident.... La victime, un certain François Godard, mourut malheureusement le lendemain....

Moulin de Loupoigne

La photo ci-dessus, vous montre les palles du moulin juste devant le petit barrage, malheureusement c'est la seule photo actuelle que j'ai su dénicher... L'horloge s'aperçoit sur le clocher également.

- De 1919 à 1923 à 1945, Auguste Verschueren  fut ensuite curé de Loupoigne  jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Berger de la paroisse, ce dernier était également un Innovateur...

Dans les années 30, la ferme du moulin actionnait encore son moulin approvisionné par la dyle pour broyer les cérales.

A l'initiative d'Auguste, en 1935 le mécanisme complet du moulin fut démonté et l'ensemble fut remplacé par une roue à Aubes métallique relié à un système de dynamo à l'intérieur.

Qui dit dynamo, dit évidemment électricité... et le tour était joué !

L'électricité fournie par la dynamo approvisionnait désormais, le moulin, l'horloge de l'église, le système carillon des trois cloches sans oublié l'éclairage public qui s'allongeait d'un côté par dessus le petit pont de la dyle jusqu'à la ferme Druez et de l'autre sur le chemin de la Waronche jusqu'à l'école du petit chemin (anciennement école des soeurs)....

Abbé  Michiels (je n'en suis pas certain à 100% ...)

Notre Abbé était également versé dans le culturel au niveau des cercles dramatiques, mais aussi créateur d'une ASBL, voir à ce sujet ce lien.

- De 1945 à 1953, le curé G. Michiels s'installe à Loupoigne.

- De 1953 à 1957, le curé Julien Beffe prend le "relais".

- En 1957, un vicaire (prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est nommé par l'évêque.) A. Sepulchrele assiste Beffe, je pense au niveau de la passation à E. George en 1957. Ce dernier restera jusqu'en 1958.

Les raisons me sont encore inconnues à l'heure actuelle....

- Le curé George ne resta qu'un an au service de la paroisse, il sera remplacé par l'abbé G.De Vroye en 1959, qui lui restera curé de Loupoigne pendant quatorze ans jusqu'en 1974.

Ce dernier est initiateur de la construction de la chapelle de Loncée pour les paroissiens trop éloigné à l'époque de Saint Jean Baptiste.

De plus Saint Jean-Baptiste était fermé depuis 1970 dû à de trop nombreux problème de toiture qui rendait malheureusement le lien dangereux...

La raison principale étant surtout cette dernière pour moi.

Curé Michel Buysse

- En 1974 Michel Buysse entre au service des paroissiens et ce jusqu'en 1984. C'est à ce dernier que l'on doit la construction de la chapelle de Loncée en 1967 suivant les pas de son prédécesseur. En effet ce dernier avait été envoyée afin d'aider l'Abbé De Vroye dans sa tâche. Faute de lieu de culte sur Loupoigne, Saint Jean Baptiste étant fermé et la chapelle en construction, les messes se firent quelques temps dans son logement au rez -de -chaussée.

Pour en connaître un peu plus suivez ce lien.

Une messe d'adieu  à l'abbé Buysse a été célébrée sur la place Morimont le dimanche 24 Juin 1984, Saint-Jean-Baptiste étant toujours fermé...

Abbé Michel Buysse.

Né en Pologne en 1936 et ordonné prêtre en 1960, le Père Krzysztof (Christophe) Pastuszak, précédemment missionnaire en Afrique..., sera curé de Loupoigne le 2 septembre 1984.

Faute de logement libre (à ce moment l'étage de la cure est loué et le rez-de-chaussée sert de chapelle et de bureau en même temps...). Il logera un certain temps à Mont-Saint-Guibert et fera le trajet vers Loupoigne à chaque fois.... et c'est là que les premières étincelles apparaîssent...

Le Père Christophe ne sera curé que pendant 4 ans à Loupoigne mais bien assez pour marquer de son empreinte les lieux.

Ce dernier était également un passionné de crèches, il en avait fait même une exposition à Saint-Jean Baptiste !

Suite de l'histoire du Père Christophe sur ce lien.

Père Ladislas Loupoigne

- Né en 1952, originaire également de Pologne, le Père Ladislas Zuziak, reprendra les rennes de la Paroisse de Loupoigne en 1988 et n'y restera qu'un an jusqu'en 1989. Son rôle n'est pas négligeable non plus dans la restauration de Saint-Jean Baptiste, car logeant chez le Père Christophe pour raisons d'études philosophiques à l'UCL, il l'aida durant quelques mois à restaurer le lieu. Il continuera son travail après le départ du Père Christophe pour Ohain avec son remplaçant le Père François Stiliaert qui restera curé de la paroisse de septembre 1989 à  Octobre 1990 donc seulement onze mois.

Notons aussi que le Père Ladislas avait quitté son pays car ce dernier avait eu un démêlés avec les autorités communistes de l'époque, parce qu'il construisait une chapelle sans leurs assentiments... ses études terminées avec brio à l'UCL, il retourna à Cracovie y enseigner la philosophie à l'académie Papale, un institution fondée en 1364.

Passionné de sports (surtout de ski de fond) , ce dernier a créé un terrain de sport derrière le presbytère pour la jeunesse. 

Abbé Ladislas Zuziak

Père Joseph Muaka

Abbé Joseph Muaka Nyimi

Abbé Albert Demoitié

- Après le départ du Père François Stiliaert en 1990 pour la paroisse de vieux Genappe (resté peu de temps à Loupoigne donc ce qui expliquerait que son nom ne soit pas inscrit sur le pilastre récapitulatif des curés ayant officiés à Loupoigne) , le Père Joseph Muaka Nyimi né à Kwimba, côte de Boma, ordonné prêtre en 1984, entre aux services des paroissiens de Loupoigne jusqu'en 1995.

Notons que le Père Muaka et le Père Richard ont étudié ensemble au séminaire.

- L'année 1995, le 26 février, voit donc arriver le Père Tadeusz Farys. Né également en Pologne à Olesnica en 1948 et ordonné prêtre en 1974. Ce dernire sera curé de Loupoigne jusqu'en 1999. il s'occupera d'autres communes du vicariat avant de prendre sa retraire en Pologne en 2014.

- L'année 1999, voit donc arriver le Père Albert-Marie Demoitié. Ce dernier ne restera pas très longtemps, sera curé de Court Saint Etienne par la suite puis doyen de la collégiale Sainte Gertrude à Nivelles.

- L'Abbé André Tkacz remplacera l'Abbé Demoitié en 1999 et sera curé jusqu'en Octobre 2015 pendant 16 ans donc avant de partir en retraite. C'est donc en Octobre 2015, que nous voyons Père Richard Muisu Ngoma débarquer à Loupoigne  !

Pour plus d'informations sur Père Richard suivez ce lien !

Après cet aperçu de nos curés jusqu'à nos jours, l'étape la plus difficile bien sûr à présent est de remonter le temps avant 1831 ....

Sachant que plus on remonte dans le temps, au plus les traces écrites se font rares et les registres paroissiaux incomplet, voir disparus surtout avant 1650..., je vais donc essayer, malgré tout, sans être surement complet d'y établir ces lointaines personnes qui quelque part sont encore proche dans un certain sens de nous....

Abbé Albert Demoitié.

 Muisu Ngoma

Abbé Richard Muisu Ngoma

Commençons DONC par les plus anciennes traces que j'ai pu trouvées... 

Nous savons déjà qu'en 966, le village de Loupoigne possédait déjà des "seigneurs" (Cfr historique de Loupoigne) et qu'une paroisse si petite, soit-elle, est signalée en 953...

Très difficile, évidemment, à ce niveau de recueillir des informations mais nous savons que les romains ont adoptés la religion chrétienne au IV siècle qui est devenue la religion officielle de l'Empire Romain à ce moment.

Au VIII siècle, il a bien sûr, la séparation des églises d'Orient et d'Occident qui aboutira par logique à la religion Orthodoxe d'Orient et à la Papauté en Occident.

Prenant ces états de faits en évidence, il ma parait logique qu'en l'an Mille l'expansion de la religion chrétienne en Occident ai atteint son essor...

Rappelons nous nos livres d'histoire ....en prenant le simple exemple :

Le Roi Pépin le Bref (Roi francs), sera le premier roi sacré à Soissons, avec alliance avec l'église catholique pour affermir sa légitimité et re-sacré Roi à Saint Denis en 754 par le Pape Etienne II... et pourquoi pas !? ^^

Si l'on prend cette "base", son sacre signifiait que l'église catholique de l'époque avait suffisamment d'importance pour qu'un Roi tel qu'il soit s'y associe.

La période qui nous sépare donc de 754 à 953, couvre donc 240 années ce qui est amplement suffisant à comprendre que nos régions, même sous le "joug" de Othon I était de religion chrétienne.

Il est donc logique, que vu la présence romaine (christianisée) le long de la Dyle, des prêtres foulaient déjà le sol de Loupoigne ....

Même si Loupoigne a dépendu par moment à Houtain-Le-val (le Mont) et inversément, la première trace que j'ai pu trouvée est (Tout en oubliant pas que l'étymologie du nom de Loupoigne a variée avec le temps....) :

- C'est qu'en 1233, la cure de Loupoigne dépendait à la fois de l'abbaye d'Afflighem et de celle d'Aywières, selon la confirmation d'un bref (Lettre du Pape) du Pape Grégoire IX malgré l'insistance des seigneurs de l'époque à la conserver...

Quand à connaître le nom de "notre homme" en 1233, cela reste assez flou, j'ai des notations d'un certain Nicolas de 1224 à 1242 mais je reste perplexe...

- Ce qui est certain, c'est qu'en 1253 un certain  Simon qualifié "d'investus" à Loupoigne semblait avait un différend avec l'Abbaye d'Aywières sur la perception de certaines novales (terres nouvellement défrichées et mise en culture ou les curés avaient droit de dîme sur ces dernières).  Des traces de ce jugement semblent avoir été laissée dans les archives ...

- Selon certains indices, en 1258, un "investus" nommée Jean à Loupoigne reçu un muid (ancienne mesure de capacité pour les grains et autres matières sèches et également pour les liquides) de froment supplémentaire (de Nivelles?) par an et conclut la même chose avec l'Abbaye d'Afflighem le jour de la Sainte Cécile en 1261....

L'on peut donc considérer que Jean a été curé de 1258 à 1261 (minimum)....

Beaucoup de documents ou registres paroissiaux étant manquants ou disparus, l'Abbé suivant que je retrouve selon certaines notes de recherches ayant été effectué par d'autres personnes est un certain Adam Smerdewints vers 1350 né à Duisberg près de Tervuren. Beaucoup de périodes inconnues se succèdent avant de retrouver un Abbé nommé Remy de Molders semble-til en 1496 à la Renaissance.

 

Vers 1627, en sautant des périodes inconnues donc, l'on retrouve un Michel de Beaurieux qui aurait été Curé de Loupoigne selon un pouillé de Namur (dénombrement de tous les bénéfices ecclésiastiques situés dans un domaine géographique donné. On peut ainsi avoir le pouillé d’une paroisse, d’une abbaye, d’un doyenné, d’un diocèse, etc...)  de 1627 à 1664.

C'est à cette époque que la Chapelle Notre Dame de Foy est construite par le Baron de Celles et que des Ermites vont s'y succéder tel (si mes sources sont exactes...) Frère Guillaume vers 1652, Frère Mathieu de Clercq vers 1665 et Frère Michel vers 1670...

Succède à Michel de Beaurieux en 1664 jusqu'en 1681 un certain Martin Descotte.

En 1707 par contre sévit une dysenterie sur Loupoigne et enleva un tiers des habitants, ce curé (François Gueldolff) reçut de la commune une remise sur les biens de la cure que cette dernière percevait en reconnaissance des soins que ce dernier avait prodigué à ses paroissiens...  Je pense que ce dernier a été curé jusqu'en 1722 car en 1723 apparaît le nommé Nicolas Buffet, son nom étant inscrit sur la plus petite des cloches de Saint-Jean Baptiste (cfr ce lien). La cloche ayant été faite en 1753... Le Curé Buffet a été au service de la paroisse jusqu'en 1755 car à cette date un nouveau venu apparaît.

En 1755 jusqu'en 1759, un Certain Curé J.J. de Houtain officie (famille de Houtain le-Mont ? ou Houtain-le-Val ?)

Ce dernier est suivis de I.A. Froment (ou Froman / Fromont) curé en 1766 comme l'indique la cloche moyenne de l'église Saint-Jean-Baptiste (cfr ce lien) et ce jusqu'en 1775 surement, car arrive notre à ce moment Maximien Demanet (ou Damanet) qui sera curé jusqu'en 1793.

Les textes anciens nous retracent et comparent parfois le train de vie des différents curés de l'entité par le passé ...

Tandis que chez certains curés voisins c'est un peu du "haut standing", au sujet de notre Damanet, les textes nous disent par contre ceci: "... A Loupoigne au contraire, on y loge à la dure. Tous les effets du curé tiennent non dans une garde-robe comme chez ses congénères mais dans un coffre placé dans sa chambre.  La moins chère de certaines chemises de curés voisins n'atteignait même pas la plus chère des 9 chemises de l'abbé Damanet à Loupoigne"...

Cocasse anecdote reprise dans l'un des ouvrages du cercle d'histoire et d'archéologique du pays de Genappe ...

Frère dominicain

Durant la présence de Damanet à Loupoigne, deux personnages supplémentaires font une étrange apparition, dont l'un est un certain Antoine Decorde, récollet (Moine ou religieux issu d'une congrégation réformée de l'ordre de Saint François d'Assise qui privilégie la retraite spirituelle) de son "état" fait son apparition à Loupoigne en 1783...

Une dalle funéraire de ce dernier se retrouve dans le cimetière de l'Eglise de Saint Géry à vieux Genappe (né en 1714, décédé en 1761...).

L'autre personnage est un dominicain du nom de Bernard (Joseph?) Tilmant qui lui survient en 1790, toujours quand Damanet semble être l'abbé de la paroisse...

Ce dernier suivant la règle de Saint Augustin, il est donc proche de la population.

Notons toujours que les dominicains ne sont pas considérés comme des moines, mais comme des religieux. Ils ont surtout comme vocation principale de prêcher.

Difficile à ce niveau de deviner ce qui se passait à l'époque..., en tout cas dans nos contrées  c'est la révolution brabançonne et le régime Autrichien de l'époque tombe...

Donc s'agit-il de protéger des prêtres en fuites devant les batailles un peu plus au nord ?

Où s'agit-il tout simplement, de l'installation d'un nouvel ermite (Decorde) à Notre-Dame-de-Foy et d'un professeur à la petite école (Tlmant) qui jouxtait Notre Dame-de-Foy  modifiée il y a peu en 1750 ?

Il est a noté également aussi qu'à la fin du XVIII, l'instruction des enfants de Loupoigne était donné par les ermites de Notre-Dame-de-Foy....

Mystère ...

Mais j'ai pu quand même trouver dans des livres de comptes, qu'un curé en 1790 avait participer/contribuer à la souscription de l'artillerie de l'état de l'époque ...et il s'agit de notre fameux Demanet ! Obligé de payer cette taxe, il ne fit que s'appauvrir un peu plus...

Pour l'histoire complète de Demanet, consulter également ce lien dans les anecdotes historiques de Loupoigne !

- Passé cet épisode en 1792, apparait un certain R. P. Bonaventure de Ste Anne..., ce dernier ne sera apparemment Curé qu'une seule année... il me semble qu'il était du "cru" car cette famille est présente sur Loupoigne....

- De 1793 à 1794, un certain J.B. Bertrand arrive. Il semble être un coadjuteur d'après ma source (Un coadjuteur dans notre cas présent ici est je pense ..., un prêtre "intérimaire" dans un certains sens gérant la paroisse le temps qu'il soit lui même nommé ou qu'un abbé définitif le remplace). Il se pourrait donc que ce dernier soit présent suite au décès, au départ ou autres de notre ami Bonaventure ci-dessus...

Nous sommes quand même à cette époque dans une des périodes noires de notre pays au niveau historique...

Si R. P. Bonaventure était un prêtre d'origine française, il se peut également aussi qu'il ai prit ses "jambes" à "son cou" car nous sommes en plein remou "du "Cas Charles de Loupoigne")....

C'est évidemment une supposition de ma part mais qui à le mérite quand même d'être souligné...

- L'histoire semble se prolonger car en 1794 arrive un autre coadjuteur, remplaçant J.B. Bertrand :

 

* il s'agit de Jean Georges Laloux qui ne restera que quelque mois .....

* avant d'être remplacé par Fr. Louis de Sainte Marie de 1794 à 1796 ....

* et ce n'est pas terminé car en 1797 apparaît un certain Fr. Joseph Rambou (Vicaire (prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique, sous l'Ancien Régime, il était habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque. Un vicaire était rémunéré par le curé sur le revenu qui lui était attribué.) et coajuteur en mêm temps !

* Un certain Taminiaux aussi coajuteur et vicaire, décemment.... le remplace semble t-il en 1797 pour voir ré- apparaître, devenez qui en 1797  ?

Un certain R.B. de Bonaventure de Sainte Anne !

Non vous lisez bien .... R.B. et non R.P. !

Donc à ce niveau j'en perd mon "latin" (que j'ai à peine su retenir depuis l'école...)...

A ce niveau l'on peut donc supposer que nos deux Bonaventure sont de la même famille et de la région.

Il y aurait beaucoup trop de coÏncidence pour que cela ne soit pas le cas...

- La même année, en 1797 donc que notre fameux R.B. Bonaventure de Sainte Anne arrive..., un autre coadjuteur vient l'assister, il s'agit d'un certain M. Wilmet.

Ce dernier semble avoir été nommé desservant par l'archevêché suite au concordat (traité signé entre le Saint-Siège et un État particulier) qui transforma provisoirement la paroisse de Loupoigne en succursale.

A cette époque la paroisse de Loupoigne était encore réunie à Houtain-le-Val et l'autorité civile avait refusé cette nomination...

Ce qui explique la présence de ce dernier...

Nous sommes en pleine restructuration/chamboulement de notre futur pays (trêve entre l'Autriche et la France)...

Loupoigne Saint Jean Baptiste
Eglise Saint-Jean Baptiste avant 1908. Dans le fond double porche d'entrée de la ferme de la Basse-Cour et de sa grange. Notez qu'à l'époque la place était recouverte de joli pavés !

- Tout semble donc alors s'être calmé .... car de 1805 à 1809 un nouvel Abbé nommé Henri Joseph Wadin (ou Wodin) s'installe au village. Malheureusement celui ci décédera en 1809 car son mobilier fut semble-t-il vendu par un notaire nommé Jertrand pour la somme de 10.311 franc....

- Le remplace rapidement en 1810, l'Abbé Le Mayeur qui sera curé jusqu'en 1815. Je pense q'il vient d'une famille Noble de Nivelles... Quand à savoir ce qu'il a vu de la bataille de Waterloo çà c'est une autre histoire !

Mais en tout cas, la bataille des Quatre Bras était beaucoup plus proche et s'est déroulée le 16 juin 1815, entre 14 et 21 heures.

Bataille qui opposa les troupes françaises commandées par le maréchal Ney et une partie de l'armée anglo-alliée du duc de Wellington.

C'était l'interlude historique, histoire d'encore plus imagé l'ensemble de cette époque !

- Et pour enfin terminer le tour de nos abbés ... en 1815 apparaît l'Abbé Tamine qui sera curé de Loupoigne jusqu'en 1831.

Ce dernier verra donc détruire, sans doute sous ses yeux, on peut se l'imaginer... l'ancienne chapelle romane devenue trop petite pour les célébrations au vu du nombre d'habitant du village en incessante croissance...

Autre lieux, autre époque, mais le temps n'est-il pas un éternel recommencement ?!

Pour preuve si vous voulez connaître la suite de ce texte, il vous suffit de revenir en haut de cette page ! 

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