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Anecdotes Historiques de la Paroisse de Loupoigne : 

Carte Postale Loupoigne
EN COURS DE REDACTION / CORRECTIONS.

Quoi de plus sympathique, que quelques anecdotes pour nous faire sourire ou tout simplement pour découvrir notre propre histoire !

 

Voici donc quelques petits faits ou détails qui vont je l'espère vous mettre de bon humeur ! :

- En 1711, on comptait à Loupoigne, 96 ou 97 communiants, en 1744 il y avait 558 habitants, dont un prêtre, 186 hommes, 155 femmes, 63 garçons et 45 filles au dessus de 12 ans; 58 garçons et et 50 filles au dessous de 12 ans.

Au XVII siècle il y avait 280 habitants.

Au 31 Décembre 1834, il y avait 933 habitants.

Au 31 décembre 1856, il y avait 1.178 habitants.

Ce sont des chiffres mais c'est toujours bienvenu pour notre "akonwledge".  

Moulin à eau de Loupoigne

Ci dessus à gauche, Ferme du Moulin ("Cense d'en bas") fin des années 1940).

Les autres fermes classées autour de la place Morimont étant la Ferme d'en Haut (en face de l'église), la ferme de la Basse-Cour (qui était adossée au château) et la ferme des Brasseurs (rue de Waronche) disparue ou plutôt englobé à celle de la Basse-Cour.

Etablissements Wilray Loupoigne

La Société Wilray était spécialiste en joints pour l'Industrie.

Fonderie Girboux Frères 1932

Au alentour de 1873, il y avait à Loupoigne les activités suivantes; 

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* Un moulin à eau (qui existait depuis plus ou moins 950...), mû par une roue hydraulique qui faisait tourner trois couples de meules à broyer farine et drêche jusqu'en 1924.

Jusqu'en 1968, par contre, ce dernier produisait de l'électricité pour les trois fermes voisines ainsi que l'église... cfr Auguste Verschuren.

Il s'agit bien sur de celui de la ferme dit du moulin ("Cense d'en bas").

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* Une brasserie qui occupait 4 ouvriers et qui fabriquait environ 3000 tonneaux par an.

(Hydromel principalement)

* Une fonderies de fer qui occupait 8 ouvriers et qui fabriquait environ 30 000 kg (dixit Tarlier/Wauters) par an, sans doute celle de "François Girboux-Canv"a en 1859 (en haut du quartier dit du "Panier").

L'un des fils de Francois Girboux, Jules en érigea une autre à 200 m de celle de son père vers 1885.

D'autres fonderies également telles (Notez que les Girboux s'en sont fait une vrai spécialité, toute une dynastie de fondeurs !) :

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Fonderie François Tisserand au Pavé Saint Joseph créé en 1920.

- Fonderie "Mutien Girboux" qui a relancé celle de Tisserand en 1974.

- Fonderie "Girboux Frères" en 1913 au 52 de la chaussée de Charleroi, en 1931 par contre la société devient une S.A.

Vu la popularité des Girboux de tous azimuts, une boutade existait, en substance "Allé vos fés r'fondre lé Dgirnou".

Pas besoin de traduction à ce niveau, vous aurez tous compris ^^

* Une petite fabrique de chandelles.

* Un petit atelier de passementerie (production de fil de toute nature).

* Beaucoup d'ouvriers émigraient pendant l'été.

Et pendant l'hiver ils travaillaient à façonner des pavés. 750 000 pavés par an façonnés manuellement. (Cfr carrière de grès blanc ci-dessous).

*Petite industrie de clouterie également.

*Une petite sucrerie.

*Fabrication de pianos (Société Hanlet et Deheug situé à l'emplacement des entreprises Wilray chaussée de Charleroi)

Fonderie Girboux Frères - 1932. Vue du Cubilot avec Maurice Girboux et trois de ses neveux.

Sans en être certains, mais de mémoire d'autres par contre..., il y avait également:

* Une petite fabrique de phonographes.

* Un garage "Dery et Ingleton" je pense...

* Un atelier de construction de semoirs appelé "De Wathelet",  place Nicolay (anciennement place du centre).

* Un fabricant de bicyclette.

* Une ou deux fabriques de chicorée.

* Un atelier de construction de Moulins.

* Un sabotier vers 1914.

* Un atelier de menuiserie qui semblait avoir beaucoup de succès.

* Une exploitation de carrière de grès Blanc près de l'agglomération de Loncée (ancien bois de Fosses) Cfr pavés ci-dessus.

Carte Région Genappe Loupoigne

Carte de Ferraris (1770/1778)

Ecole du Petit Train Loupoigne

Pause Image !

Mais de quel école s'agit-il ci-dessous ?! Dans le temps,ce bâtiment contenait à la fois la maison communale de Loupoigne et sa poste.

Loupoigne c'est-il toujours appellé Loupoigne ?

Il y a eu quelques variantes étymologiques en voici quelques unes :

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Vers 966 c'est Luponio ou Luponium au XIIème siècle, tantôt Lupun (1100-1200), Lupung (1197), Lopun (1120) ou Lupuin (1200). Les documents latins ou wallons disent ensuite Lupoing (1230), Lopoing (1250,1253,1258), Loppoingh (1254,1258), Louppoing (1403), Loupoinge (1409), Lopoingne (1440). J'éviterai donc ici les actes flamands de l'époque afin de ne pas vous noyer... Les dernières formes Loppoing (1496, 1556, 1583) ou Loupoingne (1594) ou encore Louppoigne (fin XVIII) ont amené au nom que vous connaissez tous bien aujourd'hui, à savoir, Loupoigne !

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La racine du mot étant évidemment latine et vient du terme "Lupus", Loup donc.

La terminaison "ogne" ou "oigne" semble être un lointain souvenir du Luxembourg. Voilà qui est dit !

Quelques autres petites anecdotes historiques:

Pièce romaine de l'empereur Gallien

* Un peu avant 1873, on a retrouvé dans un terrain situé vis-à-vis du Presbytère de Loupoigne une pièce de monnaie romaine, à l'effigie de Gallien (empereur Romain de 253 à 258). et qui est restée la propriété du Curé de l'époque.

Cela indiquerait le passage, si pas le séjour des Romains à cet endroit ainsi que le long de la Dyle.

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En tout cas, on a détruit l'ancien petit pont romain qui enjambait la rivière  cet endroit a été détruit, pour en construire un plus "solide" et plus large ... 

* Vers 1860, les deux fêtes principales du village se célébraient le premier dimanche de septembre, la seconde le premier dimanche de juin.

Nouveau Château de Loupoigne construit en 1880

* Il y a quelques siècle, il y avait sur la place Nicolay (anciennement place du centre) ou sur la place Charles Morimont (anciennement place du Marais), je pense qu'il y a plus de chance que cela soit la place devant l'église..., un gros tilleul de 9 mètres de tour... ce dernier à cette époque dépérissait de vieillesse, il faillit être détruit à cette époque par le feu.

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Quand l'incendie fut éteint, on trouva dans la cavité du tilleul des morceaux de chaînes fixés à un gros crampon de fer: ce qui confirmait la tradition de l'existence d'un pilori à cet endroit...

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Le nouveau château construit vers 1880 se trouvant juste à côté de cette place (ancienne carte postale ci-contre à gauche).

* La nouvelle église Saint Jean Baptiste fut fermée en 1970 car sa toiture fuyait... très vite son état se dégrada. Laissé à l'abandon, en partie saccagée (vitraux y compris...) sa destruction était presque programmée.

 

Mais à la Noel 1984, l'Abbé de l'époque Miche Buysse avait souhaité que les paroissiens se réunissent encore une fois devant cette dernière avant de partir à la messe de minuit à la récente chapelle de Loncée. Arrivé sur place, tous furent surpris car deux hommes étaient montés dans le clocher de l'église et avec beaucoup de risques avaient attachés de longues corde à chacune des cloches...

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Les gens les firent sonner depuis le parvis au grand bonheur de tout ce petit monde et de tout le voisinage.

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L'année suivante, le nouvel Abbé Krzysz Pastuszak, polonais d'origine, entreprit de la restaurer avec quelques uns de se compatriotes aidé des gens du "cru".

* Loupoigne possédait dans le temps cinq fontaines publique à savoir; Fonteny, du moulin, du Tienne Allart, de Cireuse, de la Goyette.

Il n'en reste plus qu'une dans le bas de la rue Banterley, que l'on aperçoit en descendant un petit escalier. Toujours en "fonction" c'est la fontaine dite des Fièvres.

Fontaine Notre Dame de Foy

A propos d'eau ...

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Il est aussi a noté que, dans le grand Genappe, il y a cinq sources dites "miraculeuses", l'une d'elle la source Saint-Quirin  située drève de Notre Dame de Foy, est/était destinée à favoriser la guérison des tumeurs, abcès, ulcères et maux d'oreilles.

L'un des plantes autour de la chapelle était utilisée pour soigner ces diverses plaies et maux.

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L'ermite du lieu en distribuait lors des pèlerinages jusqu'à la fin des années quarante, les pèlerins étaient, bien évidemment, invités aussi à boire l'eau de la source...

Croyance locale sur la chapelle Notre Dame de Foy ... ?

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Quand l'orage tombe, il est dit que l'entourage de la chapelle est épargné par celui-ci et qu'une partie se dirigerait vers Baisy-Thy tandis que l'autre se déchargerait sur Genappe....

Ancienne vue de loupoigne

Une erreur s'est glissée dans cette ancienne carte postale avec une vue assez rare, soit dit en passant de Loupoigne, puisque l'on y distingue l'ancien petit pont romain !

Je vous laisse découvrir laquelle ... ^^

Le Cas du curé Maximilien Damanet et Histoire de Paroisse !

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Comme déjà vu dans la partie historique des Curés de Loupoigne à travers le temps juste ici... J'approfondis un peu l'histoire de notre ami Damanet qui était à l'époque en même temps Doyen de l'"entité" de Genappe...

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A cette époque la paroisse de Loupoigne dépendait depuis toujours donc des abbayes d'Afflighem et d'Aywiers.

L'église Saint-Jean-Baptiste était toujours cette petite chapelle de type Roman et Loupoigne était l'une des plus petites paroisses de l'entité avec plus ou moins 280 habitants adultes, le tout réparti évidemment... en cinq zones d'habitats contrastés et assez éloignées les unes des autres à savoir qu'un :

 - certain nombre d'habitants était réparti dans les fermes des alentours (Hazoy, Cense d'en Haut, Basse-cour du château de Loupoigne et Biéquenée),

- un autre groupe habitait au centre du village,

- un autre encore au lieu dit "le Panier" (haut de la chaussée de Charleroi près de Notre-Dame-de-Foy),

- une quinzaine d'habitant dans le petit hameau plus éloigné de Fonteny

- et enfin le plus gros des "troupes" dans le quartier de Loncée, pour la plupart d'entre eux par des familles ouvrières.

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Sous l'ancien régime, les revenus du curé était assez important, la dîme(contribution habituellement en soutien d’une œuvre chrétienne), 1/3 pour notre curé et les 2 autres tiers à deux autres abbayes.

Explicatif de la galerie photos ci-dessus :

 

- Avenue de la gare à Fonteny, de nos jours c'est la route qui va de Fonteny au village de Promelles (Chemin de la Cense brulée) A l'extrême gauche c'est la gare de Fonteny avant 1924. A droite, longeant la route pavée, la deuxième maison est un café ... Evidemment l'une ou l'autre choses ont disparus depuis...

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- Autre vue de Fonteny mais en direction de Nivelles (N237) cette fois-ci.

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- Le bas de la chaussé de Charleroi ou l'on distingue Genappe dans le fond ainsi que le passage à niveau, la rue de Villers-la-ville vers la droite. L'arbre en bas à gauche indique l'entrée de la Sucrerie Van Volsem au jourd'hui c'est le Carrefour et le parking qui s'y trouve...

 

- Le haut de la chaussée de Charleroi vers 1925, dit quartier du "Panier" sans doute une ancienne ferme sur ce lieu dit. Cette dernière aurait été située sur la droite au numéro 70 (femme seule), au numéro 72 par contre là, où se trouvent des deux dames, il y avait une auberge relais datant de 1782. Notez qu'une maison "Panier" existe aussi près de la place Charles Morimont datant elle par contre du début du XVIII siècle.

 

- Une vue de Loupoigne avant 1911, on y distingue encore l'ancien pont romain. Sur la droite une métairie (Epoux Calixte Sevrin - Rosa Lebrun). En Toile de fond le vieux Moulin et évidemment Saint-Jean- Baptiste.

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- Une vue étonnante également de la place du Chenoy vers 1920 (Quartier de Loncée).

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- Et enfin, une vue de la place Nicolay (anciennement place du centre) avec un aspect tout a fait modifié de 1961. La vue ci dessus avec ses deux rangées d'arbres date plus ou moins 1920. Au fond, la maison du centre était une entreprise agricole de battage de grains.

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Notre Maximilien fut curé de 1776 à 1798 (doyen de Genappe en 1787 jusqu'à sa mort), il profita de cette situation mais connu pour sa plus grande malchance tous les aléas et bouleversements de cette fin de XVIII siècle agitée ...

Sous la seconde restauration de l'Autriche de 1793, il dut comme tous ses confrères répondre à une contribution de guerre qui était adressé à chaque paroisse par l'évêque de Namur et l'archevêché de Malines.... contre évidemment les républicains français...

La cure de Loupoigne relevant à cette époque de Namur, notre ami Damanet suit le mouvement mais... sans toucher aux biens de la cure.

Il emprunte donc le montant à l'un de ses paroissiens fortuné; le censier du Hazoy Nicolas J-Marcq en échange d'une rente annuelle pour laquelle, sans être "crésus" il fournit en garantie tous ses biens et revenus de la cure, sa maison, prés, bois, dîmes enfin, vous l'avez compris mieux que moi... tout ce qu'il possédait...

Suite à son décès en 1798, un curateur est chargé de la liquidation de sa succession... Il s'agit vous l'aurez compris de Nicolas J-Marcq... proche de Damanet ce dernier était devenu par la force des choses son obligé...

Les héritiers de Damanet, à savoir ses trois frères ne purent évidemment pas prétendre à grand chose....

Ci-dessous, vous trouverez cette fameuse signature de cet acte du 09 Décembre 1793...

Beaucoup d'informations proviennent bien évidemment d'actes notariés, testaments, ventes publiques etc...

Signature Damanet 1793 Loupoigne

Comme exécuteur testamentaire, un certain Jacques Muset fut désigné par le conseil de famille. Logiquement cela aurait dû être son vicaire un certain Jean-François Rambou, mais dans cette période troublée, il y a avait fermeture des églises et interdiction de culte par l'administration française, ce qui expliquerait l'absence de ce vicaire à ce moment là.... Il est possible que ce dernier soit un marguillier en tout cas il était distillateur à Loupoigne. Lors de la vente publique, notre homme acheta les lots suivants : un ouvrage intitulé "'Incertitude de la mort" en 2 volumes.., le dictionnaire de Damanet, ainsi que deux autres livres en latin, un cadran solaire, une marmite, trois essuie-mains, quatre chemises, deux oreillers, un tonneau...

A tout ceci, l'on peut rajouter certains témoins dans les diverses actes et procédures de l'époque issu de Loupoigne, je dirais même personnages ce qui évidemment paraît théâtrale .... mais n'en rajoute finalement que plus de couleurs à l'ensemble... 

Citons entre autre : un certain Guillaume Lambinet, illettré, domestique à la cure de Loupoigne depuis moins de trois moins, Nicolas Marcq, Jacques Muset, Nicolas J-Carly ...

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En prenant maintenant comme base le résultat brut (en florins...) on va dire des ventes publiques après décès de quatre curés de l'entité vers la même époque; Payet à Houtain-le-Val en 1764 , Dochen à Ways en 1787, Collet à Bousval en 1791 et notre ami Damanet en 1798, et en omettant quelques passages de curateurs avant vente publique...., et en se basant sur la valeur du mobilier mis en vente, sur certaines rentes etc...., on se rend compte d'un certain mode de vie très variable d'une paroisse à l'autre...

 

La vétusté soulignée parfois par le notaire des effets de Damanet n'en est que plus révélatrice... le total et la qualité des effets des différents curés mis en vente en sont le parfait reflet (mobilier, matelas, horloge, vaiselles etc...).

La condition du Curé Damanet est donc des plus misérable dans un certain sens, la qualité de ses vêtements, draps, lit etc... à la vente représente beaucoup moins que ses "congénères"...

Notre ami vit encore à l'ancienne pas de garde robe mais un coffre... moins de place pour accueillir d'autres personnes et pas de servantes comme son compatriote Dochen à Ways qui logeait en même temps sa soeur...

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Pour en savoir plus je vous conseille la lecture de "Affaires de Curés" - Le Lothier Roman (Revue d'histoire publiée par le Cercle d'histoire et d'archéologie du pays de Genappe"- N 3 de 1997.

Musique à Loupoigne ?! Chef d'orchestre, Fanfare et Théâtre ?

Et bien oui !

Auguste Heilier Chef d'orchestre Loupoigne

Chef d'Orhestre Auguste Heilier (1870 - 1949)

Fanfare l'avenir Loupoigne 1924

Fanfare Royale "L'avenir" en 1924. Sur le drapeau est inscrit "Société Royale l'Avenir, Fanfare de Loupoigne 1897" et beaucoup de petits noms de vos aïeux !

Comme dirait l'autre, ... "quand j'entends le mot culture je sors ma bêche !"

Il y a un peu de cela quelque part... ^^

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Dans ce petit historique des activités culturelles de Loupoigne, je vais rapidement abordés ces jolies notes musicales de Fanfares, de chef d'orchestre et de théâtre ... car notre village possédait ces trois types de loisirs bien avant la PS4, les tablettes et j'en passe.... ! Ce n'est plus le Lothier roman c'est plutôt un roman ce Lothier !

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Commençons par la Fanfare de l'Avenir qui est intimement liée à Auguste Heilier, le chef d'orchestre du "cru".

La Fanfare de l'Avenir fut crée en 1897 par Félicien Heuchamps et ses amis avec comme sponsor principal le Comte de Nicolay.

Mais il faut lui trouver un chef d'orchestre... et ce sera Auguste Heilier né dans la ferme du quartier de "Pagny" en 1870 qui en sera le maître d'oeuvre. Tout d'abord ouvrier à Manage ce dernier, autodidacte de par nature et sous l'apprentissage de son professeur de musique Deflaque, notre Auguste ouvrira une école de musique ou les cours se donnèrent au nouveau château de Loupoigne du Comte Nicolay dans la maison du jardinier situé dans le parc.

De cette école, beaucoup de jeunes musiciens reviendront rejoindre les rangs de notre fanfare. En 1904, cette dernière remporte un premier prix dans un concours de musique à Creil en France puis en 1905 à Anor, en 1912 c'est un premier prix à Paris.

Fort de 36 musiciens se fut après Paris un retour triomphal à la Gare de Genappe jusqu'à leur local appelée "Salle Clément Delporte" (situé au coin droit de la rue Fontaine l'Evêque et de la rue Daumerie).

Clément Delporte leur prêta son salon quelques temps avant de le transformer en grange ce qui poussa la Fanfare a cherché un autre local... outre de temps à autres l'école des Soeurs au bout de la rue de la Goyette, l'ensemble en général en tout cas une fois par an au bénéfice de la société Saint-Vincent-de-Paul).

En 1913, la Fanfare de l'avenir interpréta l"Ouverture d'Obéron", ouverture d'opéra de Carl Maria Von Weber (Compositeur allemand de musique romantique (1786-1826)) à l'expo universelle de Gand.

Fort de ce succès, Auguste Heilier s'inscrit au cours de Paul Gilson (compositeur belge 1865-1942).

14-18 marque bien évidemment une pause au niveau de l'activité de la Fanfare cela va s'en dire... par contre l'école au château de Nicolay se poursuit...

Cette mauvaise période passée l'ensemble est relancé et les succès sont de retours (concours Diest 1925, Vilvoorde 1926 etc...).

De plus la fanfare anime toujours les fêtes de village mais aussi les pièces dramatiques du "Cercle Excelsior" dont je vous toucherai quelques mots plus bas ... sinon "je vais noyer le poisson" surtout qu'un de nos fameux curé s'en mêle aussi ^^

Mais comme vu un peu plus haut nos mais se retrouvent sans local de nouveau...

En 1930, Auguste se fait remettre au château du Comte Nicolay, la médaille d'officier d'académie par le premier ministre français de l'époque Jules Ferry. 

Anecdote de passage..., la Sainte Cécile, la Sainte patronne de nos musiciens, était fêtée non pas le 22 novembre, mais au printemps... pour ne pas interrompre la période de fabrication du sucre auquel beaucoup de musiciens étaient employés...

La guerre 40-45, vous vous en doutez remis en "stand by" toute l'activité de notre fanfare, malgré un essai de relance rien n'allait plus comme avant et c'est ainsi qu'à la Pentecôte 1949, la fanfare l'Avenir donna son dernier concert...

Auguste, multiple meneur de plusieurs fanfares (celle de Genappe et Houtain également...) nous quitta queques semaines pour quelques cieux plus musicaux...

Il est a noté que notre homme était également compositeur. On retiendra quelques unes de ses œuvres : "Notre-Dame-de-Foy", "Sainte Thérèse", "Vive le drapeau" etc...

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Qui dit musique, dit pièce de théâtre, en tout cas à cette époque outre le cinéma Cristal à Genappe et le Monty plus tardif, (là je dois doit encore piocher des informations de date...), il n'y avait pas beaucoup de salles, mais le théâtre avait toujours le "vent en poupe".

De ce fait quelques cercles d'artistes se produisaient encore sur les planches ! 

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Commençons par le "Cercle Dramatique Excelsior" !

 

La guerre de 14 venant de se terminer, désirant rendre vie aux activités de la jeunesse, c'est l'Abbé Verschueren qui fonde avec quelques de compagnons divers du "cru" le cercle dramatique "Le Renouveau".

Tradition somme toute dans la continuité de ce que la Fanfare de l'Avenir avait entamée avant la grande guerre...

Première soirées donc au début de 1920 avec un drame en trois actes "Les Jeunes captifs" et une comédie en un acte de Botrel " les Bicyclistes"

Vers 1920, c'est une coopération du "Renouveau" avec la fanfare "Vers l'Avenir"dans le local de Delporte.

Ouverture en fanfare, un drame et une comédie suivit d'un bal à grand orchestre au menu !

En 1922, suite au problème "Delporte" cité un peu plus haut, le Comte Théodore Nicolay rachète la maison rue du centre au n 22 (autrefois le salon Tilman y jouait), c'est également aussi à cette année que le nom du cercle "Renauveau" prend le nom définitivement du "Cercle Excelsior".

Chose amusante, mais à notée aussi, comme étant d'obédience chrétienne (Cfr l'Abbé Verschueren), le cercle ne sera composé que d'hommes donc les rôles féminins vous vous en doutez seront joués par des hommes.

Grâce à l'aide de l'Abbé Verschueren est créé en 1925 une ASBL dénommée "Cercle Concordia", son but étant de créer et soutenir les œuvres sociales conformes bien sur aux principes chrétiens , favoriser et développer l'art musical et les œuvre dramatiques en générales.

Loupoigne Cercle dramatique Excelsior

Le cercle au grand complet, photo prise beaucoup plus tard en 1953 lors de la représentation de la comédie "Mon bébé" (De gauche à droite: Nicole Hayet, Jean Girboux, Christiane Fiévet, André Georges, Nelly Dejaiffe, Marcel Vansteenland, Marguerite Jossart, Paul Brigode, Annie Vantseenland, et Hubert Geeraerts (Père).

Première décision est de construire enfin une vrai salle de spectacle... Finis de se trimbaler donc d'un côté à l'autre...

Rue Daumerie, dans le quartier de Loncée de Loupoigne donc, il y avait déjà une petite salle appelée " Geothuys, le cercle s'y installa en la baptisant du nom de salle "Concordia". Cette salle fut déjà opérationnelle pour la kermesse dit de Loncée en 1925.  

Pour la séance inaugurale de 1926, la pièce dramatique "Le Bossu" fut joué par deux fois. Et la vie du cercle s'étale jusqu'en 1939 ou Victor Lambert, le tenancier de la salle reprend en main la régie du cercle. Les soirées se succèdent jusqu'en 1939 où les activités de l'ensemble est mis en veilleuse dû à la seconde guerre mondiale...

Je ne vais pas rallonger mon explicatif, sachez seulement que le cercle perdurera jusqu'en 1972 où l'arrivée de la télévision va répercutera ses effets sur nos artistes.

Si vous désirez en savoir plus... Le cahier "Fêtes et Fanfares" N3  de 1998 du Cercle d'histoire et d'archéologie du pays de Genappe vous instruira plus que moi sur ce sujet et détails supplémentaires.

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Notons encore deux cercles dramatiques féminins, l'un dans les années 20 "Demoiselles" et "l'Espoir" juste après la guerre 40-45.

Adversaire de notre Fanfare "l'Avenir", il semblerait qu'une autre société à tendance socialiste dans le quartier du loncée existait aussi nommée pour cette dernière "Royale Tempérance" qui existait semble t-il bien avant la grande guerre jusque dans les années cinquante....

D'autres cercles, comme celui de la jeunesse existait également, notons "Jeunesse Espérance" au début du XIX qui a perduré jusqu'en +- 1960.

Enfin pour terminer, quelques  termes à tous vents tels: cantons, dépendances, faubourgs, hameaux, Lieux-dits, Sections, en vrac vous devriez y trouver votre bonheur !... (Bien sûr existants ou ayant existés :

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Ancienne Cure / Bailoit / Banterlez / Batteil de Loupoigne au Pontheile / Battel qu’on dist en le Ballere / Battis du Long Bernard / Baty / Beerquengnyes / Biecqnée / Biequenée / Biéquenée / Bois de la Bourlotte / Bois de la Waronche / Bois de Melin / Bois des Aulnois / 

Bois des Aunois / Bois des Fosses / Bois Roche / Bonnier Jacquet / Brecquengy / Campagne à le Joindspine / Campagne de Banterlez / Campagne sur OseCentre (Le) / Chamont / Champ de la Chapelle / Champ de la Locquette / Champ de Longresse Haye / Champ du Charly Bernard / Champ du Paradis / Champ du Pré d’Eau / Champ du Rousset / Champ Dumont / Champ d’Ondeuse/ Chênoit / Chermont / Commune d’Ondeuse / Couture (La)Cul du Four / Derrière le Mont / Desour Haul / Dix-sept Bonniers / Éminence / Favart (Le) / Ferme Carly / Ferme de Biequenée / Ferme de Biéquenée / Ferme de Hazoy / Ferme du Hasoit (Hasoy/Hasoi) / Ferme d’en Haut / Ferme Gerrebos / Ferme Lisart / Ferme Marcq / Ferme Wautier / Ferme de la Basse Cour / Fief d’Acosse / Fond du Bois / Fond du Gailly / Fonteny / Fonteny (Le)/ Fonthenis / Fosse Brahy / Fossés (Aux) / Grands Fonds / Haye Bouyet / Haye Dame Liga / Haye Dame Lytgardeb / Haye de Melleing / Loncée / Longue Aiwe / Maison du Garde / Maison Piéret / Marais de Biéquenée / Marchal (Le) / Pagni / Panier (Le) (Pany) / Paradis / Pavé (Le) / Pavé Saint-Joseph/ Perre Ronde / Planche à Loupoigne / Pré à Chidriruesez / Pré à Davipont / Pré à la Fontaine / Pré de Cireuse / Pré de la Vallée /  Pré du Moulin / Pré Wautier / Preit de Large Fontaine / Preit del Cambe / Preit Ragonne / Près du Pré dit le Chireuse / Près le sentier allant à Hasoy / Savelon (Le) / Scaveie de Leups / Sentier du Cerisier / Sentier du Moulin / Sentier Marianne Agon / Sept Bonniers / Tienne à Tend Cul / Tienne Allard / Verd Battis / Waronche (La).

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